La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Blessure de corps, plaie à l’âme.

 

 

 

Après tout Baudelaire n’était que plaie ouverte … Même à tire cœur, la chaire  de mon âme ne s’exclame plus, effigie. 

 

La nuit se fait sentir et comme un ventre éteint, dans le cœur une prière … Le crépuscule me hèle, ses ailes voyage du train éternel  … Les vers n’effleurent plus mes mains, elles frôlent mon âme ces lettres sans grande importance et caressent seulement mes doigts. Le firmament en filigrane veut me faire croire qu’êtres seront mes poèmes et pourtant moi je ne suis plus être sur terre juste quelques rimes sur une brindille. Ma plume, mouchoir de papier au fond de ma poche, le cœur en oripeau, sanglot de prose, ma poésie, trémolo au fond de l’eau. Les astres cachots de souffle et si ma vie prie encore, son encre gisant sur un rayon de lune … Le clair de lune n’est que ghetto où se tissent mes mots le long de ma peau et en infinie rêveuse fugue  ma plume, broussaille, mémoire de vie. Mes lignes, maladie de silence où s’émerveille un songe, arme blanche de mes maux. Mes pages sont les larmes d’un chevet blanc, les cheveux blancs du ciel où luisent comme des boules de lumière les jets de mon regard.

 





29/06/2013
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