Mirador.
Flirtant au vent dans tes cheveux les fleurs d’Éden, se noie dans ta prunelle le givre des cieux, passe un vol d’oies sauvages, se meurent leurs ailes caresses sur tes cils … Petite louve au souffle lourd, sous ton manteau, rabattue, tu rêves à contre-jour, velours d’automne sur tes joues la pâleur de novembre. Ta main apprivoise à pas chassé le reflet d’un blues … Son pull-over tout contre ta peau tu te souviens de ce jardin d’Alice, rosée éternelle sur tes lèvres les larmes chaudes de la rose.
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