La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Mon amour !

 

 

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Où nous sommes nous recluses, ma muse ?

Dans ce monde sans image, je me sens pâle …

Que de jouissances éphémères naissent devant nos yeux pour s’éteindre de déplaisir.

Que de blessures noctambules avons nous gémies avec tant de plaisir !

 

J’ai la migraine, des nausées  m’entraînent  vers un absolu rêveur.

Je vomis, les jets de ma vomissure à la commissure de tes lèvres sont tes vers que je dépose comme une gerbe au creux de ta bouche. 

Une longue traîne blanche baptise l’innocent fief  de notre dépendance.

Je bénis cette terre sainte, berceau de notre naissance !

J'ai la nausée des maux de ma tête, berce moi mon ange suprême de ta torpeur.

 

Mon mur de détresse s’élève en toi comme un jouvenceau, je deviens pucelle d’Orléans !

Qu’on me brûle sur le bûcher de notre fièvre d’amants !

J’ai le mal de toi, le mal de moi, tu as le mal de mes maux.

C’est un éternel tombeau où immonde je dépose mes mots.

 

Qu’on me traite de cinglée peu m’importe tant que je crois en toi ma plume !

Qu’on me saigne des quatre volontés qui me reste, de ton sang je continuerai d’être !

Qu'on m'inonde de blasphèmes, je ne cesserai d'être ta maîtresse !

Qu'on me blesse de morsures blêmes, je pleurerai au sein de ta tendresse !

Qu'on te qualifie d'avorton, jamais de toi je n'avorterai !

Si j'accouche à nouveau, d'adresse jamais je ne me tromperais !!

C'est à la porte de ta quiétude que je viendrai frappé !

C'est au creux de mon âme que le crucifix de ta verve courroucée sera caressé !



29/03/2012
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