Tonnelle de souverain.
Tendre ivresse
de mon enfance,
j’ai traversé
tant de lacs,
vague intense.
Bien sûr
je joue les cracks.
Je me crois
Ben-Hur
mais je porte ma croix …
Ô grand dieu
pourquoi as-tu
de si grandes mains ?
T’en sers-tu
pour happer
la souffrance
de cette si grande dame
qui se nomme la vie ?
De tes pieuses lèvres,
pillardes
et fièvre,
aspires-tu l’angoisse
en veule témoin …
D’une miette de pain,
lutin,
tu convies, en noble
à ta table,
tendre mie,
l’humain a n’être que pantin.
Nous, nous crions notre faim
jusqu’à la fin !
Ton sacerdoce claque
sous les pleurs des défavorisés.
Une paire de claque
à cette terre, ta femme
qui se déhanche
au loin
sous ta danse assoupie.
Écoute au lointain
la musique criarde
de ton peuple
que tu dardes …
Toi, tu es le grand sage,
nous, nous ne sommes que cartes dans l’âge.
Mais n’est-tu donc que fausseté,
grand lâche des cieux.
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