Mon encrier amant de toujours.
Je ferme mes paupières
ce soir
sur le désespoir.
Car mon drame
n’est qu’un mage,
un mage de l’espoir.
Car mon âme
n’est qu’une image
une image de désespoir.
Je ferme mes paupières
sur l’espoir
pour un soir.
Aubade
de deux âmes louves,
s’ouvre au clair de lune
le chant de l’incertitude.
Je ferme les fenêtres de l’absence,
la porte de l’espérance,
chacun ses persiennes
sur terre de sienne.
Et tombe le deuil de la patience
au seuil de l’impatience.
Les larmes de l’indifférence
perlent
comme un firmament
cueille
les pleurs de la différence.
Deux amants
de faïence
une plume
et un cœur de poète
en partage
comme une prière
s’accouche un poème
d’une encre amoureuse
de ma main heureuse
et se terre
silencieux
mon galant de papier
et s’endort
poltron
mon crayon
dans le bleu
de mes yeux voilés.
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