Mon gitan.
Passe le temps sous ton manteau blanc, lèvres de velours, bégueule Nemours. Le vent d’une ivresse, la fontaine chante le blues. Sur le banc naufragé, immigrée la caresse. L’airelle gelée, frissonnent sur ta peau chandail aux sanglots les neiges du Kilimandjaro. Presse le pas l’hirondelle d’un faubourg sous l’ombrelle d’un mirador. Veilleuse du bout des doigts quelques arpèges de vie, tremblent deux ou trois notes, mot-dièse sur un clavier touche blanche, touche morte. Virevoltent les feuilles mortes jaunisse du temps, quartier Latin un cœur tremblant bafouille d’un écolier et tous ces clapotis… Brouillonnent les amours mortes les larmes d’un champ de blés. Les cendres d’un été carillon d’une prunelle, un bout de trottoir à minuit, reste le reflet d’une main sur des hanches.
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