Mosaïque du ciel.
Dans ses yeux de verre
se dessine l’univers.
Elle me met le cœur à l’envers
quand se mélange le bleu et le vers.
Je voudrais être rimmel
pour me poser sur ses cils,
fard sur ses paupières,
phare qui éclairerait mon île
et m’envoler à tire-d’aile.
Mes pas s’entremêlent
trop pressés d’aller vers elle.
Ce visage glamour,
ses lèvres pourpres
embrasent l’aurore,
glas d’amour
à l’orée de sa bouche.
Le pouls désamour
peint sur sa joue
un pampre
où le raison dort,
où la feuille de vigne
lentement se meurt.
Le temps percepteur
main de manouche,
se joue du joug
de la guigne
et cueille la guigne
sur la plus haute branche.
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