Noces d’Oz.
Petite fleur,
petite ecchymose
un dernier pleur
n’ose le cœur.
Drapeau blanc,
flotte un voile bohème.
ô ! Merveille
en ce pourpre enjôleur
de la tendresse de ta lèvre,
le châle de ta prunelle
m’enrobe fièvre.
M’effeuille
rêve morose
un contretemps
et le chant des oiseaux
n’est plus qu’un interdit.
Notre valse sous l’aile de la colombe,
quatre pas de danse en repli.
Les quatre saisons,
le temps et ses marmots …
L’arrière-saison
nichée de nos hirondeaux,
les sanglots des violons
brèves d’un requiem.
Et l’andalouse
et son blues,
l’envol de ses courbes
tel un revers de main.
S’effleure le jasmin
un chagrin pour demain.
Telle une hirondelle de faubourg
la dernière ruelle,
trottoir d’une jouvencelle.
Du bout des doigts cendrer le vol des oies sauvages,
ce lointain voyage,
deux mômes cendrés délestés de leurs bagages.
Petit orgueil nous reste les cent pas de nos derniers jours,
l’amour et ses miettes de pain
qu’on grignote sans faim.
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