Pensionnée d'amour.
Elle guette des baisers mouillés pour sécher ses pleurs, le désir d’un brasier de couleur sur ses lèvres, opale dans la baie de sa bouche. Au loin sur un bout de papier s’habille un autre visage, de sa prunelle azurée se dessine une montagne, elle est une montagne à aimer … Á jamais l’imaginée de son corsage, dénudée. Sous ses haillons de satin sa peau goûte la dentelle de la rosée, chapelet d’eau passager sur son cou. Dans l’herbe encore tiède des caresses démodées, flottent ses hanches tissu flou. Son cœur éveillé dans un champ de fleur cherchant l’intimité d’un jupon de velours sous le pont de Nemours où s’est noyé l’amour, au-dessus brume, larmes d’ô murmure un garde-fou, sa chevelure flottille d’un incandescent retour.
* Je ne suis pas une radoteuse d’opinion mais une conteuse d’émotions. Je cherche dans chaque mot comment le faire bouger, le faire vivre avec des taches d’encre dans les interlignes.
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