La force d’aimer.
Allez chérie ! Donne moi cette clef … Je te veux craquante, pépite de chocolat sous la dent. Me voyant l’âme ainsi courroucée, Hamlet me trouverait laid, Shakespeare expirerait dans ses fins vers et Baudelaire se fondrait dans des rimes des fleurs du bien. En refusant d’ouvrir ton cœur parce qu’il a trop saigné, versé du sang des absences de Roméo sans valeur … La source de ton cœur va se tarir sans n’avoir pu gonfler ses affluents et devenir océan. Moi je sucerais le sang de tes blessures pour te soigner de ces amourettes miettes moisies de brisures de riz. Je serais l’oisillon mâture sachant te construire un nid avec des brins d’olivier, les fleurs du jasmin en doux duvet là au creux de ma main. Sur les flots de ta mer rouge, tes larmes vagues d’hirondelles sauvages m’attirent, goéland de tes yeux, saphir, zéphyr de ta peine en courant d’air. Tes courbes sont les enfants du bon dieu moi je serai la peau d’un ange les recouvrant de blanc, l’innocence incolore des sentiments. Au pays du silence l’amour n’est que lépreux.
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