Le hammam de l’ange.
Elle marchait dans les dunes sans se soucier de la lune, le cœur en crépuscule, le corps en haillons, sa chemise déchirée, sa peau lacérée d’une griffe du temps, le poitrail déchiré sans déchirure juste une plaie en filigrane … Elle aperçut un ponton au loin, la mer à ses genoux au bleu céruléen, caressant ses jambes puis happant immature le galbe de ses seins, ses courbes mûres se laissaient ballotter par le flot, inopiné massage de dame nature … Mâture vierge au corps languissant sous le fouet du vent, pour toute fortune, un morceau de dentelle lutin de taffetas, tafia de son échancrure. La houle léchait ses reins, marin en vadrouille.
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