Pour un brin de jasmin ...
Un baiser sur une main comme l’innocence d’un gamin et le cœur affamé, ouvrir la guinguette d’un bal entrebâillé, venez conter fleurette, rois et gueux, votre langage diffère mais l’amour a toujours les mêmes yeux. Le ciel céruléen du mendiant ou du vaurien ne vole jamais rien car ce bien, on le sait bien n’appartient qu’à celui qui le donne. On s’assoit sur un banc, les yeux tâtonnent, le cœur marivaude, des doigts traînassent sur les lattes de bois puis langoureux happent une hanche, le lien d’un corset. La bergère crie quelle audace ! Mais quand s’entrelacent corsage et cravate, le berger contemple sa prairie et un lieu se fait silence. Un escarpin, un mocassin tombent sur l’herbe devenant vorace, bas de soie et chaussettes de lin s’entremêlent, des dessous volètent, effleurent quelques violettes, la voilette se fait voile d’un été. Nous ne sommes pas des dieux mais nous savons conquérir d’autres cieux …
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