Primavera.
Dans ses yeux
s’écoulent les psaumes des dieux.
vert merveilleux,
quel est le secret de cet iris,
reflet d’Isis,
Osiris en pâlit.
La bouche parsemée du blasphème de la fièvre,
sa faim rougeoie ses lèvres.
Demie féline,
Nymphe, éclosion des cieux,
sphinx ou phénix
de l’équation de la vie,
elle en est le x.
Ponton des âmes,
dans l’abysse de son regard,
se dressent Éve et Adam
s’y repose sans égard,
la délivrance du temps.
Une mèche zéphyrine
sur son visage
balaie la faune
et naît une fleur,
flirt d’un instant,
entre terre et firmament.
Sur sa peau se querellent
le noir et le jaune,
tracé d’un ange orphelin
du ciel et du soleil.
Une larme en bouteille,
parchemin d’un destin
où l’on peut écrire
sans blâme,
les deux syllabes du mot vivre,
où raisonne royal l’écho de la lyre.
La bête et la belle,
un infime voyage,
et d’un bruissement de cœur,
s’envolent théâtrales,
la femme et l’animal.
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