Rivière hâve.
Tu es ma guenille ensoleillée, toi la gueuse des quatre saisons, quand le temps malhabile nous déshabille... Une mélodie au ralenti, comme un vide qui s'écrit les veuves et leur paradis. Sur un petit air de mélancolie on s’inventerait presque une autre vie où tous nos marins échoués s'enrôleraient berger pour toutes leurs caresses échappées. Et cette femme désorientée comète de Halley au teint pâle, dis la Vierge Marie ! Entends-tu le chant des sirènes quand leurs prières rentrent en scène... Quand les larmes et leur charme bohémien déposent au pied de ton seuil immaculé tous les grains de beauté de leurs sanglots oubliés. Toutes ces mendiantes insouciantes à l'aube légère qu'allèguent gaiement leurs jupons. Ne serait-ce qu'un jardin secret tous ces mois de mai froissés. Si février, si fées vrillées, les matelots au défunt drapeau.
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