Sanglot de draps.
Comme un rideau d’ange, ma chevelure dorée caresse ton front, caresse d’un firmament sur ton regard noyé. L’éther d’un été et nos roses séchées m’égratignent comme l’aubépine du printemps et nos rêves d’automne fanés sont le traîneau de l’hiver. Les lèvres pâles au sourire du passé comme défile ma traîne de mariée jaunie de vieux baisers. Pourtant mes lèvres se souviennent encore des clapotis de ta langue dans ma bouche, prémices oubliées. Et mes reins se souviennent encore et toujours du lilas de tes doigts fleurissant en leur creux. J’entends quelquefois au loin la musique de mes courbes qui s’abandonnaient en notes de romance, cambrées sous ton archet. Et je me rappelle oui, mes seins s’endormaient, myrtilles cueillies.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 29 autres membres