La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Sculpteur d’ennui.

 

 

 

Tu es mon iceberg

 

au creux de ta glace

 

se gèle toute ma volonté,

 

l’espérance éreintée.

 

La gelée des sentiments,

 

un long moment,

 

l’envolée des hirondelles

 

à tire d’ailes

 

un court instant,

 

tourbillonnent les flocons

 

inanimés et blancs,

 

insolente union.

 

Franchir la rivière

 

de diamants défunts,

 

un lointain horizon

 

où on ne se faisait q’un.

 

Deux, trois, quatre,

 

temps mort

 

babillent

 

des rêves de tartre.

 

Un châle sur les épaules

 

de la vie,

 

la nappe blanche

 

se cambre

 

et se rit

 

de la veste du temps.

 

La dentelle du vent

 

nous déshabille,

 

l’ Himalaya des yeux,

 

prier les cieux,

 

l’amour déguisé en dieu,

 

un pieu

 

scellé

 

du coeur,

 

les mains écolières

 

de doigts adoptés,

 

l’Everest pour âme sœur.

 



28/10/2012
1 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 16 autres membres