Si je t’aime …
La femme est une poésie qui se déshabille sous l’encre d’un sans-abri, elle est cette symphonie dévêtue sous le chant de minuit où s’inclinent les mille et une nuit, barbotine. Quand ce fruit célibat de jeux interdits proclame la vie, quand la femme se déguenille, aller quérir la gueuse dans son nid d’orpheline, elle a des seins de rue, médecin. Jérémiade des fonds marins, elle connaît la vague ivre entre les reins d’un loup de mer. La femme et son parfum sont une confession. Je suis cette femme nue, épousailles d’un jardin où la frêle rose s’entrebâille maison close dont la seule serrure est ces battements là, près de la clef de ton cœur. Je suis ce tréma posé sur la prose. Je suis cet encrier qu’apprivoise ta main, ainsi que la femme fut et sera, je suis ta femme tout simplement.
Aimer c’est des gorgées de soleil malgré les poussières de vie, bourse plate au premier chagrin, le cœur fleurissant côté jardin. L’amour se donne comme la vie vous donne la main. Comme un gamin vous prend la main, d’abord vous tenant précieusement par un seul doigt car sa menotte est frêle puis avec le temps sa main grandit et vous enveloppe la vôtre de la paume jusqu’au bout des doigts.
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