Slam de liberté.
J’ai vieilli,
sur ma peau,
rondo,
ombrage d’eau,
un corsage d’indignes roseaux.
Donne-moi du temps,
laisse-moi le temps d’effacer le temps,
cotonneuses mes rides …
A vol d’oiseau on ne compte pas les pas de l’autant.
On ne conte pas le vent.
Le vent d’autan emporte le temps.
Un pas de porte mon souffle au trémolo.
Nous voilà … Deux idiots à la porte des sanglots,
un recueil abandonné la sarabande de nos pleurs.
Gémir d’une seule larme,
s’unir pour s’en aller quérir le remède aux feuilles mortes.
Rééclore,
le non-dit des sentiments encore tiède,
remuer nos lèvres,
les vêpres d’une fièvre,
au crépuscule pâle,
laisser mourir septembre sous son sable.
Et l’éphéméride sabre, pourfendre la rose des sables.
Et le bord de mer femme louve sur la jetée,
brise-larmes de ma prunelle,
notre cathédrale,
Notre-Dame de Paris,
maquillage de nos paupières,
avant-guerre de nos maux.
Je voudrais des dimanches ensemencés de ma première robe de bal,
sabrer nos galipettes dans la campagne champagne,
cambrée, sabrer champagne dans la campagne.
Écho réverbère la rose glacis,
éclos en une corolle asséchée
ma ménopause au crescendo,
nos premiers pas ras, râle sur la mole.
Mais le temps ne s’en soucie guère de nos heures d’hier,
de mes seins alourdis.
* Oups ! Désolée ! La mole unité de mesure et non le môle d'un port.
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