Souffle le vent du large.
Sur la plage abandonnée,
des reflets mouillés,
des larmes éparpillées,
éphémère parfum,
modeste album
d’une présence
qui s’estompe.
Un bout de papier
sur une jetée,
comme du temps gaspillé,
des miettes
sur un bout de chemin,
(Hein mon amie ?)
on les ramasse précieusement.
On les aime tant !
Un cœur
qu’on assassine
pour s’inventer un destin.
Une âme sœur
qu’on avait dessinée
sur le sable
et une vague
qui la décime.
On se sent à demi vivant
à moitié chacal.
On n’est que mendiant.
Sur les épaules un châle
où discrètement on chiale.
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