Sous l’œil de l’ange.
Je regarde perler l’aurore, la nuit fouilleuse dans mes pensées, un éclat de lune subsiste dans mes iris, caresse d’Éden … De grâce qu’on me laisse encore un peu rêver, hébétée de silence. Le cœur porte-clefs à la ceinture du crépuscule, écluse somnambule où passent les gitans du temps, où les saisons lavandières légendaires entonnent le chant du poète quand la source se fait bohème. L’âme rose des vents, je deviens marionnettiste guidant du haut de mes ficelles mes rimes chandelles candides et je trébuche de vers en ligne couchant l’amour sur mes interlignes.
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