La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Statue de moi.

 

 

 

Je tombe à tes pieds,

 

dépouille,

 

l'oeil

 

oripeau

 

de mes larmes.

 

J’écris sur mes maux

 

la couleur de ta peau,

 

un couteau de poche

 

sous mes yeux.

 

Juste retrouver

 

la pureté de l’eau,

 

un petit coin de banlieue,

 

vingt mille lieues

 

sous ma mère

 

vague à l’âme,

 

vagues froides,

 

réclusion à perpétuité,

 

je te donne les clefs

 

de ma prison.

 

Toi  l’oisillon

 

continue mon horizon,

 

voyage sur un trépas,

 

mes mots repus,

 

à demi vaincus,

 

vainqueur

 

à demi-mot,

 

liqueur

 

des sanglots

 

du repos.

 

Soliste,

 

exultent

 

mes pas,

 

in excelsis deo,

 

marbre de roi.

 



21/12/2012
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