Suc.
Draps dais, caresses satinées,
doigts tisserand et peau filée
brodent le désir, corps jumelés.
Lumières chaudes tamisées,
souffle égrené, soubresaut de hanches,
sur les zones sacrées ses lèvres se penchent.
Et les baisers sauvages coulent en avalanche.
Entre les doigts de nuit,
tu coules en torrent de désir,
opium du dimanche en aube blanche.
Partent les amants en transe …
Une méridienne
sous le charme d’une nuit passée,
deux corps beaux avides d’être enlacés,
douceurs du matin, bise caressant la voile,
pastel de toile
d'une main qu'un rêve étreint.
Ô ! Amante endeuillée
de n’avoir su veiller
sur la félicité,
belle nuit amérindienne.
Mage,
veille,
scrute sensuellement le terrain
de sable chaud, dune ensoleillée,
peaux brûlantes cœurs envoûtés
peau ambrée,
beauté sans regret sur la plage abandonnée
bonheur dans l’écume des baisers,
justicier,
la tiédeur des sens ensorcelés
dans les mains tremblantes du sorcier,
Lavandière,
un chant vaudou se berce au creux de mes reins
flux et reflux, souffles rythment l’entrain
à la source tiède d’un écrin,
frêle bergère.
Agenouillé l’homme de pain
priant monts et les saints,
les monts,
entre les vallons
un ruisselet fuguant,
s’abreuver l’esprit errant
dans la nudité du beau divin,
sources sacrées, sources cachées.
La nuit laisse tomber sa robe
et les fous amants essoufflés au pied de l’aube,
baignent dans l’ambre de l’aurore,
le cœur en demie veille.
Adieux d’anges,
corps beau blanc, corbeau noir,
femme blanche, dame noire
cormoran, grue cendrée,
temps engendré,
tentent les supplices du désir,
rosis, rougis au sein du délire,
mont Pélion d’un centaure.
Coécrit avec Al
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