La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Un petit bout de papier …

 

 

 

Toi l’enfant que je voudrais porter éternellement, illégitime mendiant d’âme et de sang, d’un innocent moment. Ne veux-tu pas être seulement, un jour pour un amant, un passant de temps comme une berceuse inachevée que j’aurais voulu écrire sans en avoir le temps.  Larmes éphémères de Tristan, améthyste d’un regard d’enfant, mutisme  d’un printemps où s’étiole un automne gourmand. Ouvrir les portes d’un océan, m’engouffrer comme une louve, ma verve infirmière d’un instant infirme, ne me reste plus qu’une muse, tuberculose d’un jour où s’effondrent noctambules le rêve et l’amour. S’estompe l’œuvre charnelle des mains magiciennes d’heures infidèles, martèlent  bohémiennes des secondes incertaines … Le flegme lymphatique d’une nymphe philanthrope et coule le  ruisselet d’une lymphe, poésie de vie. L’holocauste d’un cœur en émoi et moi en désarroi, un cran de plus à la ceinture des années.

 

 

 





13/08/2012
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