La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Une image de porcelaine.

 

 PS Remplacez mon amour par mon amie ... Ah oui! quant même !

Je suis nue devant toi et malgré la distance je crois apercevoir de l’humidité sur ton iris brunâtre. Je veux que ton regard reste un fruit sec. Je me sens une abrutie sans langage. Un petit enfant apeuré  auquel on fredonne :

-«  Fais dodo ! Papa est en bas il casse du bois. Maman est en haut elle fait un gâteau. » 

Fais moi l’amour au creux de tes mots ! Comme un désespoir, je t’offrirai l’enfant de mes maux. Fais moi la charité au creux d’une lettre, je t’offrirai la passion de mes mots. Je regarde ce moi devenu honte ! Je me rends compte du désarroi dans lequel je te plonge … Moi la mendiante de tes sentiments, je ne peux vivre une émotion à travers un conte même s’il est féerique. Notre histoire est une tragédie où deux âmes se rongent à la croisée de l’amitié. Mais c’est si bon de se nourrir du mélange de nos essences.  Chaque matin quand perlent nos éphémères gouttes de rosée épistolaires, juste un simple mail  perdu dans un monde virtuel, un commentaire écrit à l’arrache, je m’échappe quelques instants sur l’image de tes lèvres me parlant, un face à face imaginaire … Tu deviens alors mon soleil ! Je suis gourmande de ton toi, toutes ces ressemblances qui s’enchaînent … Je deviens oiseau migrateur pour mieux me nicher au creux de notre nid là où nos maux et nos mots s’étreignent au-delà des frontières. J’implore Philophrosyne ! Je voudrais ressentir une caresse amicale sur mon épaule malade. Moi cette enfant sauvage qui t’enlève, déchire cette vie trop sage. Mes friponneries d’adolescente immature chahutent une cadence déjà si intense. Clementia offre moi le partage éternel  de ces soupirs poussifs et mausus !     

Je ressens toujours cette douleur au bas de mon dos, cette courbature pleureuse …



10/04/2012
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