Venelle en jachère.
Á ces matins tziganes avec cette simplicité de mendiant aigris, nos caresses en javelle … Mes mots sur l’atlantique, classe un, départ imminent pour l’Atlantide, mes maux, l’abandon du chef-d’œuvre de tes lèvres. La fièvre sur la jetée, mononucléose le velours de ta voix grand-voile, à ce mât flibustier ma larme clandestine. L’ambre d’une houle, la vague reste joueuse harmonie fugueuse, le drapé de tes reins courbature sereine d’un balancement de mes hanches. La prunelle fluette un au revoir à quai, n’est qu’adieu clandestin le revers de ta main. Herse de satin la charmille saltimbanque où nos jeux interdits s’exilaient bambins. Á la brindille du jasmin ne reste qu’un reste de bohémien, nos guenilles fripouilles zeste d’un chemin. Une canne à l’appui lester les lignes d’une main qu’agrègent quelques arpèges aux dièses vagabonds, délester la garrigue de quelques souvenirs chaland pleureur. Coche d’eau la bouche bée expatriée de la baie des anges, nulles ailes ne prennent leur envol au trépas de la rose. Et si j’ose l’ecchymose mes regrets en ces lieux osmose échevelée, mon cœur de rue pause nu à la toile diurne dénudée d’un chevalet. Á la môme dévêtue l’ambroisie de l’envie s’agenouille sur le parvis, un trottoir fugitif au ton de ces matins si gris qu’enjolivent les clapotis de vie d’un parapluie tipi nécrose dans l’oubli.
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