Vers de l’aurore.
Usurier de vie mais mon cœur n’est pas un prêt sur gage.
L’art est mon enfant orphelin que je fais naître à chacun de mes matins.
Quelques coups de vent, larmes au lointain, deux ou trois souffles, sourires au bord de lèvres, un signe de ma main, un clin d’œil au déclin du jour, quelques rimes, bise de minuit, un refrain sous mes draps, berceuse intime, dénudée de caresse au creux de mes reins, couche de destinée, songe apprenti, ce petit rien se fait bien précieux. Gifle de bohémien, mon cœur reste mien mais il t’appartient quand il se fait chagrin, pleurs de poète, fleur des champs et amour de bohémienne.
Retour aux articles de la catégorie Le puits de ma conscience. -
⨯
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 27 autres membres