La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Famisisoldoré, femme mie si sol doré.

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Sous l’ombre assoupie du pommier de la vie, j’entends hurler tes larmes au loin, mon homme. Ma peine de femme étouffée, le cri des sourds morcelé, morse scellé, langage aveugle d’une clef filigrane grinçant dans la serrure de mots d’amour en papier effacé. Un petit brin d’olivier entre les doigts, une rose endeuillée sommeille entre deux pieds de muguet. Les perles blanches du bonheur scintillent encore un peu au soleil timide des années … Je t’ai fait l’amour de mon mieux … Tu sais je perds parfois la raison au milieu de mes émotions. Marionnettiste artiste fidèle, les ficelles de tes mains bleues sans aucune retenue dans la niche de mes seins me font refleurir la marguerite dans le céruléen de mes iris. La chanson d’un je t’aime comme un grain de beauté, là entre mes reins, solfège de soupirs. La partition du firmament posée sur ton pupitre, toi l’accordéoniste, tu joues les notes de musique apprises par cœur sur le chemin de notre cœur. Clef de sol, fa, farde mes cils. Il est si facile de se laisser aimer. Do dièse dans mon dos, ré, résiste, raie de la grande illusion à même le sol, si mi, la mie de l’espérance, falaise, similitude  fadaise, passion d’ô, goutte d'eau, do l’enfant dort.

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22/07/2013
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