Á fleur de peau ...
Je viendrai te manger dans le creux de la main comme l’enfant orphelin quémande son pain. Comme l’innocence dans la main de l’enfance, comme les pleurs et les louanges de ton carnet de bal, je suis l’écueil, la silhouette qui passe … Tu es fringuant marin et un beau matin sur le quai de la patience tu me tendras la main. Tes voiles de loup de mer repliées sur le grand mât de la vie, agenouillé et exilé comme un oisillon blessé, menottes d'argile aux poignets. Et ton corps posé nu sur la grève, détenu des grains de sable de l’absence, brindille se laissera apprivoiser au creux de mon nid, sarment de vigne.
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