Á petite charmille de cœur.
Il ne faut pas être plus pressé que le temps, le cœur goutte-à-goutte de petits instants. La main fouisseuse dans les champs de fleurs sauvages, s’enivrer du pollen de la vie à petits bruits d’odeurs. Au gré des vents apprivoiser les quatre saisons. Á petits pas défricher le temps, à petites enjambées fuyeuses fouler les glèbes gueuses, l’âme humus. Le temps est un passeur d’automnes, geôlier, le cœur est le fœtus de ta liberté, gondolier des printemps. Les récifs du temps n’ont pour tout orgueil que leur brume, deuil d’un givre de larmes.
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