Á toi mon vagabond.
Mes rimes se font vierge
quand dans tes yeux
tes larmes dessinent un arc-en-ciel.
Ma plume se fait glaive
quand s’écrit au creux de mes reins
ton poème vénitien.
Toi mon môme au cœur de gitan,
tes lèvres se font braises
quand dans le pourpre d’un je t’aime,
elles enflamment mon âme.
Ma bouche se fait reine,
princesse d’Orient,
à vingt mille lieux du firmament
quand d’une caresse de langue magicienne
tu l’effleures impatient.
Mon verbe se fait récital,
chant prussien
quand livrée à mes propres cieux,
vacillent mille dièses.
Et quand un à un tu déshabilles les pétales
de ma corolle,
mes courbes se font cigales.
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