La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Á toi mon vagabond.

 

 

 

 

Mes rimes se font vierge

 

quand dans tes yeux

 

tes larmes dessinent un arc-en-ciel.

 

Ma plume se fait glaive

 

quand s’écrit au creux de mes reins

 

ton poème vénitien.

 

Toi mon môme au cœur de gitan,

 

tes lèvres se font braises

 

quand dans le pourpre d’un je t’aime,

 

elles enflamment mon âme.

 

Ma bouche se fait reine,

 

princesse d’Orient,

 

à vingt mille lieux du firmament

 

quand d’une caresse de langue magicienne

 

tu l’effleures impatient.

 

Mon verbe se fait récital,

 

chant prussien

 

quand livrée à mes propres cieux,

 

vacillent mille dièses.

 

Et quand un à un tu déshabilles les pétales

 

de ma corolle,

 

mes courbes se font cigales.

 

 

 



23/02/2013
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