Émaux des maux.
C’est l’escale des printemps,
les chevaux crinière au vent.
balade d’un court instant,
les cheveux blonds
et leurs violons.
C’est la rampe du temps,
glissade dans le vent,
les cheveux blancs,
flottent au vent
ballade au grès du vent,
au vent d’autan
autant en emporte le vent.
C’est une promesse d’antan
c’est la plaidoirie du temps
il n’y en a plus pour très longtemps,
traînée du temps.
Le peintre et son tablier blanc
peints de la peinture du temps,
un port sans image,
le temps en escale,
attache sans visage,
la larme pâle,
la verve messe basse,
brassés aux larmes blanches
le cœur et l’espoir
et se battre en silence,
l'âme à l’arme blanche,
brassée d’âmes blanches,
le cœur à marée basse,
les vêpres d’un soir,
on repeint le printemps.
Un morceau de pain
mouvement d’un temps
la vie du quotidien,
une tranche de pain
de ce bon vieux pain
à la tendre mie blanche,
on respire,
on transpire,
mi-temps.
C’est les mitaines,
cache doigts
des mains de la migraine,
le cœur coup de froid,
le corps en mendiant,
miettes d’un diamant,
le temps amant priant,
les sentiments escale d’un roman.
on mendie courbette au printemps,
les sens en attente du dernier automne,
promenade dans le vent,
feuille d’automne.
On regrette la première marche,
assise tout en haut de l’escalier du temps
soubrette accrochée à la rampe du temps.
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