Trente et un, les larmes aux poings.
Et ton souffle comme un sous-entendu au creux de mon oreille.
Un cri corrompu voulant me dire je t’aime.
Chaîne ininterrompue de ma bohème,
cicatrice éternelle au reflet de blasphème,
inexorable treille,
bâtissant lentement le mur des maux,
blême bas de l’aine
d’âmes en peine,
bas de laine
de miséreux relents,
ton cœur austère
me pourlèche de sa misère.
Et les misérables du temps,
ont dans leur bouche
aux lèvres tremblantes,
un langoureux cortège de mots.
Nos souvenirs s’agenouillent,
prière latente.
Le fenouil,
le fenouil marin,
perce-pierre,
mon mal de reins,
perce les pierres
de ce matin,
il faut que ma verve accouche,
guettant un corps à corps,
je l’avoue, je t’aime encore.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 25 autres membres