La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Trente et un, les larmes aux poings.

 

 

 

Et ton souffle comme un sous-entendu au creux de mon oreille.

 

Un cri corrompu voulant me dire je t’aime.

 

Chaîne ininterrompue de ma bohème,

 

cicatrice éternelle au reflet de blasphème,

 

inexorable treille,

 

bâtissant lentement le mur des maux,

 

blême bas de l’aine

 

d’âmes en peine,

 

bas de laine 

 

de miséreux relents,

 

ton cœur austère

 

me pourlèche de sa misère.

 

Et les misérables du temps,

 

ont dans leur bouche

 

aux lèvres tremblantes,

 

un langoureux cortège de mots.

 

Nos souvenirs s’agenouillent,

 

prière latente.

 

Le fenouil,

 

le fenouil marin,

 

perce-pierre,

 

mon mal de reins,

 

perce les pierres

 

de ce matin,

 

il faut que ma verve accouche,

 

guettant un corps à corps,

 

je l’avoue, je t’aime encore.

 

 

 



02/04/2013
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