Arpette silencieuse.
L’aurore boréale s’est couchée à tes côtés comme un enfant démailloté et geins la rivière des gouttes de rosée, encens de rêves parfumés. Entremêlés de corail tes cheveux sont les rafales muettes d’un souffle sourd, mièvre soubresaut, dernier râle. Petit peintre à ton chevet estompe d’une lampée de couleurs la pâleur de ta peau. D’un nu de vie s’habille ton cœur, de palpitations allègres à pulsations fébriles. Sous le grand porche, au seuil d’une porte cochère somnambule, grincent des gonds, fouette un cocher empressé, tu as brisé ta pantoufle de verre et d’un pas funambule jonglent tes enjambées. Je suis ta vie console moi …
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