Astre éphémère ...
Le ciel est gris, les souvenirs s’enfuient … La campagne s’est appauvrie et les sentiments sont endormis. Ici gît une ardoise et moi j’écris à la craie blanche, histoire de donner vie, feuilleté de schiste … Quelques clapotis glissent sur un vêtement de pluie … Personne n’est à l’abri, du bruit d’une chaussure trouée traînant sur le parvis. On l’a dit bohémienne ne, vaudrait-il pas mieux repriser son cœur ? De fil doré lui tisser un chemin, sans embûche, un simple refrain du tisseur du temps, métis de jour et de nuit, son regard au pourpre du soleil qui se couche fait blêmir l’aurore. Demain d’autres pas s’uniront aux siens et dans ce monde nous serons tous tziganes, un court instant dans l’iris du firmament.
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