Le malade imaginaire de Rara. Motslierre, autant de "Molières".
Et la musique des maux dans son harmonieux cercueil jongle avec les mots. Quelques notes égarées, lynchées, d’un linceul s’offrent les prémices. La douleur chante au clair de lune, la légendaire cruauté du temps assassiné. Que d’âmes s’en souviennent le cœur éparpillé, morceau de papier illettré … Au diable la souffrance que l’on me damne si je ne peux l’apprivoiser ! Soit, le soleil est un astre mais la terre n’est pas ronde et je ne tourne point rond ! Je ne sus trouver les points cardinaux du quatre coins du monde. Je ne pus rester allonger moi force née des méandres, quel égocentrisme ! Ne devrais-je pas cacher le bout de mon nez et m’effondrer dans ce lit douillet. Je n’ai point d’amertume … Mais je ne ressens aucun plaisir à suer de la sorte quand dans mes rêves il me semble m’envoler … Sans offusquer grands princes d’une médecine écervelée quelle envolée messieurs, mes cieux me portent ombrage ! Serait-ce préjudiciable pour votre noble cause d’arrêter de me conter sornette ? Vos nobles balivernes me renverse la cervelle … Me font tourner la tête, joyeux tour de manège me diriez-vous ? Que l’on me dépouille de mes bras aimants et fatigués. Mon seigneur ne jouez pas l’avare ! Faîtes moi encore de belles promesses comme au temps de Molière.
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