Bon au porteur d’amour.
Comme le bon dieu s’en va et puis sourit emmène-la poésie, emmène-la loin de ce pays où son cœur saigne, fil d’arlequin où Ariane y perd son destin.
File bohémien sur le bord de ses eaux !
Monologue :
- « Y m soorry ! Ma poitrine dégrafée, négligé d’un corsage éteint.
Bergère au jupon sans trousseau, filer le lin de la lavandière, faux ourlet, et le vent surfilage d’un cœur en souffrance. El pâtre ton pain fut si bon … »
Et le temps passe et lasse et l'averse se glace, si des moments s'enlacent ils sont sans trace, absence, intempérie du silence des agneaux. Fenêtre entrebâillée sous l’orage, sans bruit claquent les volets, métaphore filée, ne reste plus qu'une ambiance fond de teint et mascara. L’albatros a quitté le Ferry, le goéland la rêverie d’un sable chaud et les oiseaux d'Hitchcock deviennent paradis, volets clos. Et tout là-bas un grand mât balancelle d’un marin qui n’agite plus sa main.
Qu’on lui ôte ses larmes d’un sourire qui s’ébranle ! Qu’on lui offre un autre monde musique des anges, la mer porteuse d’amour.
* Bon au porteur d’amour. Mère porteuse …
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