Au pas cadencé.
Sur la plage de l’éternité,
un instant l’immaculée,
maculée de baisers oubliés,
profanée de caresses empruntées,
violée de tendresse volée,
les nervures du temps
me tendent
l’infortune de leurs draps.
Drapée d’encens,
les sentiments en sang,
l’âme au vent,
le cœur en garnement,
déferlent
vagues d’émois,
mes sens en apnée.
Abandonnée sur une couche
soudoyée
je rêve,
traversée
d’un lange d’argent.
Mes mains givrées,
chamaille d’intimité,
soudain apparaît
mon ange cendré
de rêves feutrés.
Naît l’apogée
de mon corps tressé
de ma peau ambrée,
chamarrée,
langée de mes doigts
amants de ma foi.
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