Sans trace je m'efface ...
Dormir pour un soupir, de mes quatre sous de vierge, dessous de fatigue, ce tissu froissé comme l’innocence d’une vague intime. Humble aumônière, la charité des heures me berce, le long sanglot de l’éternité grime mon espérance. A trop aimer l’ignorance, se fanent bourgeon et doléances, mes condoléances à cette vieille femme. L’image secondaire, seconde devenue accessoire, l’urine de mon âme se déverse sur cette toile. Se peint l’inaccessible courage d’un orgueil insolent. Atteindre l’apothéose, mon rêve s’étreint avec le diable. Mille rugissements de diablesse s’offrent à mon corsage. Une douce colombe se meurt au cœur de mon poitrail. Triste aubade de mes songes, délicieux troubadour viens me conter fleurette ! Ranime ma corolle ! Chante un nectar douce heureux au goût aigrelet. De ma jeunesse s’égrène chair par cri de haine, les plaintes d’une angoisse perpétuelle. De larmes augustes naissent les chuchotements de mes veines. Clapotis éternels d’une reine aux accents d’un autre règne, le naufrage du dernier recueil, dernière empreinte d’une enfant sage. Resurgit d’un voyage la première page.
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