La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Les larmes rieuses ...

 

Femme dans la forêt

 

Rêveuse je suis … Rieuse je m’épanouis ! Le sourire d’une envie s’attarde sur les rides de mon visage. L’ennui vibre sur ma couche fugueuse. S’effiloche délices et désirs, mille cris retentissent au creux de mon lit. Tant de nuits maudissent Apollons  et Cupidon, fier étalon gare au rebond ! Ricochent hardiesse et fenaison, la risée d’un temps pleureur, se meurent compassion et bourgeons ! Bourgeonne une autre saison, des arbres morts jonchent ma cène  d’auguste … Cadavre d’un autre monde où catins festoyaient dans le regard de l’ombre. Vautrées à l’unisson dans leurs draps de soie blanche, elles déposaient là, doucereuses  leur virginité. Entacher de pourpre un tel drapé, point de honte à se sentir femme, que nul ne s’oppose de l’avoir été ! Au summum de la féminité s’estompe la légèreté, le charme d’un autre corps, s’exclame la félicité d’un vécu …  Un sinueux  cortège  s’ébranle, sa courbe  désarme croupe de demoiselle.   

 




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