Automne.
Automne,
sale môme,
à l'apnée de l’hirondelle,
la rousseur de tes amours mortes...
Femme tu naquis pucelle,
demoiselle sans blâme,
crémière de la première rose
passerose,
passent les roses...
L'été mendiant du bout des doigts,
la larme du camélia,
trémière et hors-la-loi,
le printemps renégat.
Le ciel colostrum hivernal,
le repli des peupliers,
la tétée de l'Amiral,
au plus lointain du grand mât,
tant la grand-voile presse le pas...
Le vent et ses sandales,
se délester du temps,
tant la vie leste ses ballots.
Machinale marche le long des ruisseaux le chant du roseau.
L'hirondeau et ses ailes, flambeau hiémal,
sans dot,
là la belle aumône...
Meneur de loups,
lasse la veuve aux seins lourds
le cœur mélomane,
le grand veneur le houx chamboule-tout,
tant la bergère berce la fleur,
amante en pleurs.
Au bosquet sourd,
l'abandon du dernier amant,
n'être que l’hôte d'un vieux journal relié...
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