Résurrection de la rose.
Le brouillard d’automne
embaume sa corolle.
Le filin du temps orphelin,
bénédictin
dessine sur ses feuilles
les veinules
d’aurores ambrées.
Se hâte et se perdent
ses pleurs,
infini deuil
en pétales d’octobre.
Ses épines écartèlent
ces matins
où sans fin
le fleuret
sans fourreau,
pleurésie d’anathème,
érodait sa tige.
De soupirs éphémères
d’âme sans cortège,
s’évapore la rosée morne,
plaisir d’ego.
La sève cicatrise
à la saison de la cerise
les blessures
d’hiver.
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