Baladeuse.
Un frisson au clair de lune,
un rondeau de saison,
volent ses cheveux longs,
caressant les dunes.
Les prémices
d’un fantôme exquis,
femme aux délices,
perle une ondée de rosée
sur ta peau cendrée.
Des gouttelettes grisées
ambrent les méandres
silencieuses et pieuses
de tes courbes prieuses
figées et à genoux.
Tes yeux voyous,
voyeurs fous,
se saoulent de flou,
oubliant tes mèches blanches.
Ta bouche éprise
d’une gorgée de velours,
de tes lèvres abêties
s’entonne une prière,
langue charnelle.
D’un battement d’ailes
l’oiseau de feu conquis
s’envole et s’effondre
petit à petit
dans l’enclos de tes paupières
pauvrettes sans couche
d’un corps en balancelle,
abat-jour.
Inscrivez-vous au site
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 25 autres membres