La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Blette, lettre des portes de ma conscience.

 

 

L’art, légendaire, est incroyance, la parole d’un silence blet.

 

Ma sensibilité  est une caresse qui ensevelit ma conscience.

 

Un flot de pleurs inonde mon âme d’artiste.

 

Mes mots se noient dans l’indifférence du poète mort.

 

De mes silences blets naissent les paroles de la parabole de mon cœur d’or.

 

Mes maux sont en apnée ils partent se reposer vers d’autres contrées.

 

 

Mon cœur n’est pas à prendre il est à apprivoiser.

 

Je ne peux m’éparpiller mon cœur n’est pas à rapiécer.

 

Mon cœur est seulement malade il doit être soigné mais pas abusé.

 

Il souffre de phrases sourdes qu’on lui a infligées.

 

Celles qui ne s’entendent pas.

 

Celles qui sont trop vues …

 

Celles qui vous déchirent à petits pas.

 

Ces mots qui vous lacèrent si fort qu’ils vous font fermer les yeux.

 

J’avais fait tant d’efforts, pour si peu !

 

Des   écrits  parmi tant d’autres,

 

un au rebus,

 

qu’importe !

 

Mille poèmes vous tendent las bras …

 

Des textes que j’offre de bon cœur

 

peu importe leur teneur

 

du moment qu’ils ont bonne odeur.

 

Vos cœurs trompeurs n’apprécient pas leur saveur

 

comme un vœu

 

mon cœur blet  part en vacance.

 

 



24/08/2012
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