Bonne nuit.
Tu es ma tendre pollution, mon petit crayon. Mes rires et mes larmes de souillon comme un brouillon, un vol de papillons en oubli d’une saison. On s’invente un petit de paradis, un môme pardi ! Gamin de notre petit pays, c’est triste il est déjà minuit. Entends-tu l’enfant de papier qui crie, sa chandelle n’a plus de mèche et sa cire chaude lui brûle un peu les doigts. Sa plume d’oie virevolte sous son toit, voilier au loin, violente ses draps, ses songes de galopin drapés de chagrin.
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