Braille d’un court-métrage.
Oui tu vois … Depuis que tu es partie, elle a les lèvres pincées ma vie. Un vol de cils à marée basse. Ce quai à l’envolée des peupliers, me reste un jardin glacé où oiseau déniché, les ailes recroquevillées, je suis ton ange inachevé. Un port d’attache sans étal sur le parvis. Allez ! Deux trois kilomètres … Mes pompes usées cheminot du désert. Arrêt sur image, vacille ma mémoire, s’amoncèlent Grenelle les souvenirs. La mise à pied d’un rêveur du revers de ma prunelle. Tousse mon sein à cette Toussaint, je crois que j’ai pris froid sous ce vol d’oies sauvages rampe de ton éternité. Bien sûr il y eut tous ces bagages te sanglant d’un rêve, il fallut bien éteindre le carrousel, la manivelle de tous tes chevaux de bois à la main. Pour toi ces roses blanches, que nul temps sauvage n’effeuille le langage des anges, au grand peintre j’ai dit :
- « Aquarelle ! »
Il a répondu :
- « Pastel … »
Et te voilà dans ton lange au mille veilleuses.
Mon cœur débraillé bat trop vite …
Mon cœur.
Á maman, ta môme aux yeux clairs.
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