Bruit d’encre ...
Respire comme une longue prière tout contre ton corps. Comme un sanglot rédempteur résonne le glas de ton cœur et le poète monotone sanglote, poème monocorde, écho d’automne … Laisse fleurir ta peine, corolle rancunière, pétales aux charmes dormeurs. Chant miséricordieux des oiseaux du passage, écoute … Écoute le vacarme de la vie sous le souffle qui s’éteint … Moissonne le blé toi paysan de paysage, maraîcher, marée chère à ton âme pucelle, vogue et vaque crémaillère du temps … Page blanche, archer de fausse guerre, page, archet de misère et cingle mon violoncelle ! Arpète solitaire et divague mon aurore … Où mes rêves lutins veufs s'étreignent, où mes rimes veuves joyeuses hurlent sous la lune, où ma plume se clôt et me rejette. Où ma verve meurtrière m’assassine et m’enterre, homicide involontaire. Où t’en vas-tu ma rose, tes cernes à demi-écloses, névrose de sève.
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