La nudité de l'esprit.

La nudité de l'esprit.

Cendres oubliées.

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Un feu de paille, un coin de chemin, rien ne sert de courir il faut partir à point. Comme un rythme d’une éternelle absence, les blés sont coupés, l’année s’est égrainée, aubes et silences comme une obédience d’enfance.  Ses premiers nés se sont fanés … Mai a confessé tant de fesses blanches, oh pardon ! Eh vive le muguet !  Juin a tant aimé ses roses blanches qu’elles  s’empourprèrent  sous le soleil de juillet. Août pourléché de caresses du pourpre de quelques lèvres  embrassa l’horizon de septembre où les feuilles éternelles romantiques se sont noyées  courbes abandonnées. L’hiver et sa sale tronche nous ont enrubannés de rhume et d’angoisse neigeuse  mais quand dans l’âtre crépita la bûche du vingt cinq décembre … Nos cœurs assemblés furent flamme de revanche sur l’an écoulé et s’ébroua dans le ciel l’étoile du berger, ses filaments lumière amante d’un firmament veuf éploré où les veuves noires silencieuses ont déchiré leur voile.  Janvier va pousser son premier cri, rimmel d’impatience sur l’ivraie, livrée de févier et livrée cardinalice d’un printemps achevé saura à nouveau retrouver l’innocence rêveuse, auprès de la marguerite immaculée il fait si bon s’allonger.

 

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31/12/2013
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