Tige.
Oh fièvre profonde ! Gémissant en silence au fond de ton absence, silence hivernal de la pâle saison, elle avait un tablier à la douceur de ce coton d’autrefois. Elle avait la couleur et l’odeur de ces lavandières qui parfument un champ entier de printemps et de songe, la liberté.
En pleine nature.
Si la vie était solides racines,
je deviendrais yeuse.
Si ma vie était jeune pousse,
je serais rose des prés,
sauvage et indomptable.
Mais la vie deviens poussière
et moi rose des sables.
Je ne suis que sa fervente gueuse.
Me frôle de près
l’arme blanche
de la détresse,
l’absence de l’été
mais en dentelle blanche,
d’une main lointaine,
d’un sourire éreinté
me borde d’insouciance,
la fièvre d’exister
enfilant sa mitaine
en brave guerrière.
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