Chemin de lange.
Il a fait de mon cœur
des cocottes en papier.
Il a fait de mes rêves
des reflets fatigués.
Il a tracé d’une trêve
une longue traîne de silence
surplombée d’un grand aulne
léché de lierre.
Couverture chaude
de mon monde d’ivresse
aubade,
mes rimes,
mime
balancier à la triste mine,
l’âme vintage,
héritier érudit
de la fleur de l’âge,
je me blottis
enfant d’aumône
dans les seins de ma mère,
un pied sur une mine,
ma mer
larmes de slam.
L’envie d’une prière d’hier,
mon aujourd’hui,
mendiant d’un morceau de pain,
la fleur à la main,
assis
sur un morceau de vie,
gemme.
Temps arrêté,
strophe effacée
en mon âme vautrée,
des soupirs clandestins,
passagers incertains outrés
de mon cœur de demain.
De mon cœur
à demain,
je m’entrave souvent,
lacets défaits,
cheveux au vent,
le pas latent,
pas de nœud
à mes godasses,
le cœur auvent
et la roulotte de ma bohème
s’en va au loin.
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