Chenal abandonné.
Écrire, bercée du silence de dieu, le ventre creux et les yeux amoureux d’un rêve. Quelques rimes dans la poche pour toute fortune, mes maux s’étouffent dans la doublure de mes mots, de sages larmes repliées dans un mouchoir. Rapiécer d’une étoffe de satin un chiffon de vie en coton, une petite retouche d’un coup de pinceau mouche sur l’aquarelle de mes courbes, de tendres couleurs ravivent mes formes aux lambeaux de peau morte. Mourir d’aimer, je songe aux diamants défunts de ma chair … Le drapé du temps caresse mon âme, mendiante de baisers manqués, de caresses oubliées dans une couche indigente. Pauvre de moi, la paresse de tes doigts s’endort sur mes reins, armoiries d’un temple endormi.
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